Tadeusz Kantor et la mise en marche du quotidien

Karolina Czerska

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Résumé :
L’article pose la question de l’usage du quotidien dans l’œuvre théâtrale de Tadeusz Kantor, non seulement dans ses spectacles (Poule d’Eau, Cordonniers, Wielopole,Wielopole y sont étudiés), mais également dans ses happenings (Cricotage, La Lettre, Leçon d’anatomie d’après Rembrandt, La Laverie, les emballages) et son premier cricotage (Où sont les neiges d’antan ?). Trois niveaux de ce procédé artistique sont pris en compte : les actions, les objets et les sonorités simples de la réalité quotidienne.

Mots-clés : Tadeusz Kantor, quotidien, théâtre, happening, cricotage, « le rang le plus bas », la pâte de la réalité.

Présentation de l’auteur :
Née en 1983, diplômée en philologie romane (Université Jagellonne à Cracovie), professeur de français et traductrice, doctorante en études théâtrales. Prépare une thèse sur les filiations de Tadeusz Kantor avec Maurice Maeterlinck. A co-rédigé deux ouvrages « Les Cordonniers » de Tadeusz Kantor – « Szewcy » Tadeusza Kantora (2010) et Performatywność reprezentacji : widzialne/niewidzialne (2013), auteure de plusieurs articles sur la construction de l’image scénique kantorienne.

Contact : karolina.czerska [at] gmail.com