Un exemple de réactivation d’une installation : personnes de Christian Boltanski, 2010

Ghislaine Vappereau

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Résumé :
A partir de étude d’une œuvre de Christian Boltanski, ce texte évoque la responsabilité et la liberté d’interprétation de l’artiste dans la pratique de la réactivation d’une installation. Ce dispositif d’expérimentation témoigne d’une prise en charge de la mise en espace par l’artiste lui-même, ce dernier jouant simultanément les rôles du commissaire et de l’historien. A la fois processus et résultat, l’installation articule la question de la transmission, du répertoire, d’une « partition à interpréter». Si l’installation remet en jeu une interprétation, cette réactivation de l’œuvre est indispensable pour s’adapter aux lieux d’exposition et interroger sa mise en forme.

Mots-clefs : installation, réactivation, interprétation, expérience, recyclage, remémoration, Boltanski, Monumenta

Présentation de l’auteur :
Née en 1953, Ghislaine Vappereau a soutenu une thèse de doctorat à l’université de Paris 1-Sorbonne en 1979, puis une habilitation à diriger des recherches en 1996 à l’UPJV. Animatrice au Musée national d’art moderne dès 1975, elle a enseigné en 1977 à l’École des Beaux-Arts d’Amiens puis a rejoint en 1991 la faculté des arts à l’université de Picardie-Jules Verne, comme maitre de conférences. Sculpteur, elle mène une recherche sur la perception et la part d’interprétation dans la perception du réel. Depuis 1980 à la Biennale de Paris, Ghislaine Vappereau expose régulièrement son travail dans des musées et centres d’art, et est représentée dans des collections publiques françaises. (musée national d’art moderne, musée de Saint-Étienne, BNF, FNAC, FRAC Picardie et de nombreuses artothèques)

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