Chloé Dugit-Gros
(…) Quant aux films, qui célèbrent le travail de l’atelier avec ce soupçon délicieux d’autodérision, ils réduisent la sculpture au plan fixe tout en l’emportant sur le territoire de la performance, de la danse ou du théâtre de l’absurde avec une économie de moyen remarquable. Prestidugitation #2 (2011) montre une table comme une scène de théâtre où se succèdent des tentatives de compositions par association d’objets triviaux et de matériaux de rebut trouvés dans l’atelier. Les références à l’histoire de l’art surgissent dans la rencontre d’un fil de fer avec une chute de formica, les drames furtifs abondent. L’œil se régale de cet art du display (…). Julie Portier, Chloé Dugit-Gros : la vie des formes, Le quotidien de L’art / numéro 568 /
Mots-clefs : prestidigitation, sculpture /plan, display, construction/déconstruction
Chloé Dugit-Gros née en 1981, diplômée en 2005 avec les félicitations du jury à l’École Nationale Supérieure des Beaux–Arts de Paris, travaille les formes élémentaires qu’elle additionne, superpose, réagence dans la peinture, la sculpture, la vidéo.
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