De l’influence de la commedia dell’arte de Luigi Riccoboni à la comédie improvisée de Dario Fo

Romain Fohr

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Résumé :

Depuis l’origine connue de l’art occidental, l’improvisation est un outil d’exploration pour les poètes récitants. Les comédiens improvisent sur la base d’un canevas rédigé par des auteurs tels que Pompanius, Naevius ou Plaute.Nous retrouvons aussi le terme « improvisation » dans la Poétique d’Aristote (-35 avant J-C). Au début du vingtième siècle, le mouvement de rénovation théâtrale avec Stanislavski, Meyerhold, Vakhtangov, Craig, Copeau, Dullin, Brecht et Mickaïl Tchekhov s’intéresse à la comédie improvisée comme artistes, théoriciens et pédagogues.

Mots-clés : pédagogie, théâtre, improvisation, commedia dell’arte, Riccoboni, comédie improvisée, Fo, Rame, Lecoq.

Présentation de l’auteur :

Romain Fohr est docteur en sciences humaines et sociales (Arts du spectacle Théâtre). Enseignant, chercheur et membre du Centre de Recherche en Arts et Esthétique à l’Université de Picardie Jules Verne d’Amiens. Membre associé au centre de recherche de l’Université Catholique de Louvain (écriture création représentation : littérature et arts de la scène). Conférencier à l’école nationale supérieure des arts visuels de La Cambre Bruxelles. Enseignant au théâtre-école d’Aquitaine Pierre Debauche et au conservatoire d’Orléans. Il collabore au groupe de recherches interuniversitaire et interdisciplinaire sur les revues de théâtre coordonné par Sophie Lucet (Paris 7), Marco Consolini (Paris 3) et Romain Piana (Paris 3). Ses domaines de recherche portent sur l’espace de la représentation et les lieux scéniques, le jeu de l’acteur et ses théories, l’état français et la politique culturelle, la décentralisation dramatique en France, les revues de théâtre francophone. Il a notamment publié des articles sur les artistes contemporains Yannis Kokkos, François Tanguy, Robert Lepage, et le collectif BERLIN.