Philippe Fauvel
Résumé :
Sur l’ensemble des vingt-trois longs métrages d’Éric Rohmer un seul est improvisé : Le Rayon vert. Ce texte se propose de développer quelques aspects de la fabrique du film, évoque les rapports que le film entretient avec le roman de Jules Verne, rend compte de la fable à l’œuvre dans l’existence quotidienne de Delphine, et définit les notions de nouveauté et de croyance au sein de cette poïétique rohmérienne, à la fois singulière et innovante.
Mots-clés : Éric Rohmer, Jules Verne, Marie Rivière, improvisation, nouveauté, croyance, fonds, vert.
Philippe Fauvel enseigne à l’Université Picardie Jules Verne. Il étudie l’œuvre d’Éric Rohmer, et particulièrement ses films de télévision considérés comme des bouts d’essais cinématographiques (doctorat sous la direction de Fabienne Costa et Hervé Joubert-Laurencin), tout en questionnant les écrits de Rohmer-critique. Autres domaines de recherches : l’analyse filmique, le son au cinéma, la parole au cinéma, les musiques de films, le cinéma français, les revues de cinéma, les clips. Publications en lien avec le texte : Le Celluloïd et le Marbre, Léo Scheer, 2010 ; Éric Rohmer,Conte d’été, CENTRE IMAGES/CNC, 2012 ; « Le Laboratoire d’Éric Rohmer, un cinéaste à la Télévision scolaire », CNDP/SCEREN, 2012 ; « Modèles et mots de lui», Trafic, n°89, printemps 2014.
Contact : fauvephil[at]hotmail.com