Ghislaine Vappereau
Résumé :
La sculpture se prête-t-elle à l’improvisation ? Il semble à première vue que la dépendance à la gravité contraint tellement l’artiste à anticiper la forme, à l’équilibrer s’il le faut avec une armature, un renfort, un balancier, qu’il ne se laisse que peu surprendre par l’improvisation. Toutefois Guislaine Vappereau montre la place de celle-ci dans ses installations de sculptures, en rapport en particulier avec l’espace occupé.
Mots-clés : sculpture, espace, installation, improvisation, corps, chorégraphie.
Présentation de l’auteur :
Née en 1953, Ghislaine Vappereau a soutenu une thèse de doctorat à l’université de Paris 1-Sorbonne en 1979, puis une habilitation à diriger des recherches en 1996 à l’UPJV. Animatrice au Musée national d’art moderne dès 1975, elle a enseigné en 1977 à l’École des Beaux-Arts d’Amiens puis a rejoint en 1991 la faculté des arts à l’université de Picardie-Jules Verne, comme maitre de conférences. Sculpteur, elle mène une recherche sur la perception et la part d’interprétation dans la perception du réel. Depuis 1980 à la Biennale de Paris, Ghislaine Vappereau expose régulièrement son travail dans des musées et centres d’art, et est représentée dans des collections publiques françaises. (musée national d’art moderne, musée de Saint-Étienne, BNF, FNAC, FRAC Picardie et de nombreuses artothèques)