Musique électroacoustique

Alain Savouret

Déchiffrage à l’ouïe
La durée globale n’excède pas 7 minutes.

Informations à communiquer à l’improvisateur, outre la durée « approximative » globale (chronomètre exclu) :

– La structure est du type : « A – cadence – B ».

– Les sections A et B, inscrites sur le support électroacoustique, sont d’une durée sensiblement égale, mais par contre affirment chacune un « caractère » (une manière d’être, de sonner) bien spécifique, pertinent, opposable. L’improvisateur doit au plus vite l’identifier pour s’en imprégner puis « en jouer » ou « s’en jouer ».

– La cadence correspond à une phase tacet inscrite sur le support électroacoustique (durée variable fonction de la durée globale). Elle sert de transition, de modulation, entre les deux sections : il s’agit alors d’un moment solo pour l’improvisateur qui doit sortir du « caractère dominant » de la section A, pour préparer l’entrée du « caractère dominant » de la section B, encore ignoré, mais dont il sait qu’il sera contraire, opposable à celui de la première section.

 

Remarque1 : pour certains « déchiffrages à l’ouïe », un bref prélude à improviser librement est demandé avant la section A (quelques secondes tacet inscrites sur le support, support que l’on déclenche dès que l’improvisateur commence à jouer).

Remarque 2 : de même, l’improvisateur, s’il en ressent une nécessité musicale, est libre d’inventer une brève coda à la fin du support.