Les visages du criminel comme images du Mal à travers les estampes du XVIIIe siècle français

Samuel Devisme

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Résumé :

Au XVIIIe siècle, figurer le criminel revenait parfois à établir l’image du crime et, dans certains cas précis, du Mal. Le Mal absolu fut alors le régicide Damiens. Toutefois de petits criminels, comme Derues, pouvaient aussi incarner une variante du Mal moins absolue mais tout aussi puissante, jouant sur des ressorts différents. De plus, la production artistique sut être équivoque, suffisamment pour approcher au plus près de tous les aspects du Mal qu’illustrent ces « scélérats ».  

Mots-clés :

Représentation, Mal, criminels, coupable, condamné, justice, Damiens, Derues, XVIIIe siècle, France.

Présentation de l’auteur :

Titulaire d’un doctorat d’histoire de l’art portant sur la représentation de la justice en France au XVIIIe siècle ainsi que de deux Master, l’un d’histoire moderne et l’autre d’histoire de l’art moderne, Samuel Devisme est membre du Laboratoire Trame. Il est aussi l’auteur d’un livre et de nombreux articles. Il a participé à la réalisation de plusieurs expositions. Il s’intéresse aux représentations artistiques, sociales et culturelles en France et notamment en Picardie.

r.luzarches[at]yahoo.fr