Édification et peinture d’histoire : des limites à la représentation du Criminel et du fait divers dans le premier XIXe siècle

Saskia Hanselaar

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Résumé : La peinture d’histoire est placée au premier rang de la hiérarchie des genres, créée par Félibien. Le peintre doit donc toujours faire preuve d’édification par le sujet qu’il choisit de représenter et ainsi instruire moralement le spectateur. Toutefois, comment représenter une incarnation du mal telle que le criminel, terme créé au XIXe siècle ?

Mots-clés : peinture d’histoire, classicisme, romantisme, crime, histoire sociale de l’art, science, lithographie, tête d’expression, attentat, portrait.

Présentation de l’auteur : Saskia Hanselaar est docteure en histoire de l’art contemporain. Elle a enseigné cette discipline dans différentes universités (Paris Ouest Nanterre la Défense, Picardie-Jules Verne, à Amiens, École Normale Supérieure de Lyon et Paris 4-Sorbonne). Ses principaux axes de recherche s’articulent autour de la peinture d’histoire et de ses définitions, de l’école classique et de l’académisme, la question de la représentation de l’antique, et des représentations littéraires telle que celles des poésies d’Ossian, sujet de sa thèse. Son actualité consiste en sa participation à l’exposition Jean Jacques Karpff dit Casimir qui aura lieu au printemps 2017 au musée Unterlinden, à Colmar, ainsi qu’à diverses publications et participations à des colloques universitaires.