François Dingremont
Résumé :
Nous nous proposons dans cet article quelques arrêts diachroniques où un élément central de la quotidienneté humaine, à savoir les déplacements, la marche, sont vus comme des moyens d’exprimer une manière d’agir et de faire. Dans tous les cas que nous étudierons, ressortie une sensibilité, voire une esthétique, de la ligne et de la linéarité qu’elle soit graphique ou mélodique.
Mots-clefs : représentations de la marche, Anri Sala, Michel de Certeau, Tim Ingold, Hymnes homériques, lignes d’erre (Fernand Deligny).
Présentation de l’auteur :
François Dingremont a obtenu un doctorat en art et littérature à l’EHESS en 2010, et est maintenant post-doctorant et chargé de conférences à École Pratique des Hautes Études, il est membre associé du Centre de Recherche en Art et Esthétique de l’Université Picardie Jules Verne.
Dernières publications :
« Invariants et variations de l’augmentation humaine, l’expérience grecque », « L’humain augmenté », sous la direction d’E. Kleinpeter, Les Essentiels d’Hermès, CNRS, éd., 2013.
« La subtilité du phoque. La nature équivoque dans la Grèce archaïque », « Leurrer la nature », sous la direction d’H. Artaud , Cahiers d’Anthropologie Sociale, 9, Paris, L’Herne, 2013.
francois.dingremont [at] gmail.com